Foire aux questions

L’opération pilote de melkisation sera déployée sur près de 66.000 hectares de terres collectives situées dans les périmètres d’irrigation du Gharb et du Haouz. Ainsi, près de 51.000 Ha des terres collectives situées dans les provinces de Kénitra, Sidi Slimane et Sidi Kacem et 25.000 ayants droit sont concernés par cette opération au niveau du périmètre d’irrigation du Gharb. Au niveau du périmètre d’irrigation du Haouz, cette opération couvrira également près de 15.000 Ha de terres collectives situées dans la province de Kelâa des Sraghna et bénéficiera à 5.800 ayants droit.

La mise en œuvre de l’opération pilote de melkisation est menée en étroite collaboration entre les différentes parties prenantes institutionnelles, en l’occurrence le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), les Offices régionaux de mise en valeur agricole du Gharb et du Haouz (ORMVAG et ORMVAH) et l’Agence MCA-Morocco.

Des mesures d’accompagnement sont prévues pour maximiser les retombées économiques et sociales de l’opération pilote de melkisation, en vue d’assurer une meilleure valorisation agricole des terres melkisées et garantir un développement inclusif de la population cible en favorisant sa qualification et son autonomisation.

Les mesures d’accompagnement de l’opération pilote de melkisation portent notamment sur la facilitation de l’accès aux crédits bancaires, le renforcement des capacités techniques et professionnelles des agriculteurs et le développement d’activités génératrices de revenus et d’emplois en faveur des femmes et des jeunes.

Les mesures d’accompagnement de l’opération pilote de melkisation sont développées en partenariat avec l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le Groupe Crédit Agricole du Maroc, l’Office national du conseil agricole (ONCA) et l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme (ANLCA).

L’activité « Foncier industriel », dotée d’un budget de l’ordre de 127 millions $, a pour objet la conception et la promotion d’une nouvelle approche en matière de planification, de développement, de revitalisation et de gestion des espaces d’accueil industriel, tirée par la demande et privilégiant le partenariat public privé (PPP).

L’activité « Foncier industriel » porte sur la mise en œuvre des trois composantes suivantes : (i) l’apport d’une assistance technique aux parties prenantes, en particulier le ministère en charge de l'Industrie, en matière de développement et de gestion des zones industrielles ; (ii) la conception d’un nouveau modèle de développement de parcs industriels durables et de revitalisation de zones industrielles existantes, tiré par la demande du marché et privilégiant le partenariat public-privé et la durabilité environnementale et sociale ; et (iii) la mise en place du Fonds des zones industrielles durables (FONZID).

Le Centre d’expertise pour le développement du foncier industriel (CEDFI), créé au sein de l’Agence MCA-Morocco en charge de la mise en œuvre du Compact II, sera appelé à appuyer le gouvernement, plus particulièrement le ministère en charge de l’Industrie, dans la conception et le déploiement d’un nouveau modèle de développement de parcs industriels durables et de revitalisation de zones industrielles existantes. Cet appui sera apporté notamment à travers la réalisation d’études de marché, le renforcement des capacités des parties prenantes concernées par le développement des zones industrielles et la dissémination des meilleures pratiques en la matière.

Le nouveau modèle de développement de parcs industriels durables et de revitalisation de zones industrielles existantes qui sera conçu et déployés privilégiera le partenariat public-privé et la promotion de la durabilité environnementale et sociale et sera orienté vers la satisfaction de la demande du marché.

Le nouveau modèle de développement de parcs industriels durables et de revitalisation de zones industrielles existantes sera déployé, à titre pilote, au niveau de trois sites dans la Région Casablanca-Settat. Ainsi, il sera procédé, selon la nouvelle approche, à la revitalisation/extension de deux zones industrielles à Bouznika et Had Soualem et au développement d’une nouvelle zone industrielle à Sahel Lakhyayta. Les sites devant abriter ces zones ont été identifiés sur la base d’un ensemble de critères, dont essentiellement la demande, l’impact économique, la viabilité financière, la surface mobilisable et l’absence de risques majeurs.